La planète Kid Parade oscille entre les reflets d’un monde qui vacille (Marnie, Hey Boy, I Feel Alright) et la chronique amoureuse légère (Moaning Mornings, Tattooed Girl). Un lien entre la mer et le ciel, le tout pensé avec beaucoup de finesse, mais aussi avec un vrai sens mélodique empreint d’une douce mélancolie (Raft on the Sea, Reflections).

Cette exigence musicale dotée du vertige de la muse penche vers une sensibilité extrême et nous ramène du côté du Bowie de «Scary Monsters».

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De cet album se dégage un univers original et authentique. Au fil des titres la musicalité libre et aérienne de la voix sensuelle et singulière de Jean-Baptiste Ayoub offre une dream pop aux confins de la nostalgie.

Des guitares de funambule à la Mac Demarco coulent sur la variante des sonorités fluides et parfois incandescentes de cet album convaincant.

Le mixage plus que soigné vient des plaines du sud du Texas et l’on reconnait ici la griffe de Manuel Calderon (Beach House, Animal Collective).

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Par un chant de terre cet album pourtant solaire, vous conduit en décapotable sur une route d’émotions intimes. Au volant, Kid Parade avec Philippe Capelle à la batterie, Arthur Camion à la basse, Sébastien Janjou à la guitare lead, Jean-Baptiste Ayoub aux guitares rythmiques, synthés et voix. Comme un voyage entrainant vers de nouvelles étoiles pop, rien n’est superflu dans ce nouvel opus.